21 – Un moulin à Menin-Thiroux, commune de Manlay 

 

L'étymologie de Menin-Thiroux reste controversée. La tradition orale veut que ce hameau de Manlay tire son nom de "moulin Travoux" du nom de la rivière qui serpente dans la vallée. Mais il peut s'agir de "moustier": le monastère. Toutefois, il est signalé un moulin à Menin-Thiroux en 1676 : Communication de Jean Tarnier et Denis Levault pour le Bulletin des Amis de Bar-le-Régulier

 

 

22 - Une huilerie à  Manlay :

 

Lors de son mariage le 12 nivose de l'an 11 soit le 2 janvier 1803, Jean Sibille née à Manlay le 26 mars 1769 exerce comme huilier à Manlay.

 

En 1882 et peu après, Gérardin, puis Chevalier, puis Baujard et enfin Brathe tiennent une huilerie (Plan 97) rapportant à peine 63 F qui semble fermée en 1890.

 

 

 

23 - Le moulin Gabelle, commune de Manlay 

 

Le Dictionnaire topographique du département de la Côte-d'Or indique: "Gabelle: moulin, Commune de Manlay Garnier N°345".

L’Abbé Baudiau parle d’un moulin de la Gabelle à Manlay à une date non précisée : Ce nom suggère que l’administration de l’impôt sur le sel ait disposé là d’un moulin pour pulvériser les mottes de sel.

 

Peu de choses trouvées à ce sujet : Seulement que le moulin tourne entre 1811 et 1827 puisque : Lors de son mariage le 23 janvier 1811, "Estienne Chevallier Meunier au Moulin Gabel fils majeur de défunt Jean Chevallier de son vivant munier au moulin Gabel décédé à Manlay le 17 octobre de l'an 1787… avec demoiselle Michel Pitoux…"

"Le 19 février 1819, Claude Chevallier Meunier au Moulin Gabelle hameaux de Manlay, déclare le décès de son fils René" et "le quatre juin 1827 a comparu ....Claude Chevallier, Meunier au Moulin Gabelle Commune de Manlay qui déclare que Jeanne Seugnot son épouse est décédée à son domicile âgée d'environ 36 ans"

 

Or les actes indiquent qu’en 1787, Jean Chevallier est meunier à Vismoux ?

 

 

 

24 - Le moulin de Visemoux (Vizemoux, Vismoux), commune de Manlay 

 

Léonard Chevallier marié à Reine Maindrin est meunier à Vismoux le 20 juin 1736 lors du baptême de son fils Jean Baptiste. Léonard Chevallier est dit défunt, meunier à Vismoux, lors du mariage de René Chevalier - charpentier à Argey, paroisse de Sussey - le 25 novembre 1783.

 

Doté d’un bief et d’un canal de fuite, le moulin de Visemoux est présent sur le cadastre napoléonien levé en janvier 1842.

- Léonard Viard est meunier à Visemoux en 1836,

- De 1841 à 1851, Menevaux Jacques marié Colnot (Collenot) Marguerite est meunier à Visemoux. Il décède le 3 mars 1851. Son fils Jacques marié Chevalier Estiennette poursuit l’activité avec son frère Vivant marié Bullier Marie jusqu’en 1864. Vivant ira moudre aux Passeux en 1886.

 

Le 16 avril 1854, Menevaux Jacques demande l’intervention de l’administration contre les riverains du Thévoux qui laisse obstruer le cours d’eau par des végétaux. (Série S aux Archives de la Côte-d’Or).

 

A la fin du XIXieme siècle, le moulin semble avoir été mis en location puisque les meuniers se succédèrent : Guignot Jean en 1866, Boiseau Claude en 1872, Ricpoche Pierre en 1886.

En 1886, Robert Adrien Arthur Mourgue est propriétaire rentier et vit à Micorge. Il possède une maison à Visemoux – Plan 113 Prés de la Viange ou Prés de Vianges et le moulin de Visemoux qui lui rapporte 837 F.

 

Et avant 1902, le moulin cesse ses activités. Aujourd’hui, la maison existe en bordure de route.

 

 

25 - Un moulin à ciment à Manlay :

 

Etienne Coqueugnot qui a succédé à Meyer et Wolf de Dijon, a un moulin à ciment (Plan 28) avec un four à chaux qui lui rapporte 1630,3 F en fiscal net. En 1895, cette entreprise passe à des banquiers, les associés Delchaume et Collin puis à d’autres banquiers d’Autun Joseph et Louis Carmé : Elle comprend alors un moulin rapportant 1716 F et trois fours à chaux rapportant respectivement 1540 F, 1627,05 F et 1702,9 F. 

 

28 - Un moulin au Passeux, commune de Manlay sur le ruisseau du Gué de Naillon

Au hameau " Le Passeux " sur le ruisseau du Gué de Naillon, le cadastre napoléonien (feuille B3) rappelle la présence d’un moulin par les toponymes "l’ouche du moulin" et " pré foulon" mais le passage de la ligne de TVG a profondément modifié la géographie des lieux.

 

Le 14 juillet 1766, Claude Leger marié à Jeanne Régniault est huilier "au paffeux" lors du baptême de leur fils Pierre. Et sous la Révolution – précisément le 20 Fructivor l'an 10 (07 septembre 1802) - une huilerie fonctionne encore comme l’indique l’acte de naissance de Pierre Léger, fils d’Antoinette Dubois et de Pierre Léger, huilier au Passeu, commune de Manlay.

 

Le bâtiment 193 du cadastre napoléonien (feuille A1) semble être un moulin. En 1886, au hameau du "Passeux", Menevaux Vivant âgé de 62 ans est meunier. Il avait débuté la meunerie avec son père Jacques qui travaillait au moulin de Visemoux. Lors de son décès en 1900 à l’âge de 73 ans, son fils Pierre est meunier à Voudenay.